RELATION  OU  EN COMMUNION ?

 

Porter le regard sur la relation c’est entrer dans le monde des apparences et des jeux de rôle. C’est comme fixer son attention sur les nuages, les étoiles et oublier qu’il y a le ciel.

Quand on se vit comme élément d’une relation cela met en jeu immédiatement les conditionnements appris depuis la plus tendre enfance, conditionnements de se comporter, d’agir et de se positionner dans un cadre comme dans un film. C’est un véritable scénario, écrit par un réalisateur qui s’appelle les autres (parents, professeurs société etc…) eux-mêmes appartenant à un film. Le vécu qui en découle est agitation, stress, chaos.

En positionnant le regard sur l’être (présence), tout est vu comme partie intégrante de l’être (présence) et le film se déroule dans son apparence suivant son propre fait, il n’y a plus de conditionnement individuel,  le Réalisateur est la Création elle-même. Le vécu est tranquillité et joie simple.

Ainsi, il n’y a pas de relation entre les individus mais communion qui rayonne d’elle-même.

 

 

 

 

L’autre ?

 

Quand je crois être un « moi », je rêve de Moi en tant qu’ « un moi »,

Quand je crois que l’autre existe, différent de moi, en réalité, je rêve de Moi en tant que « l’autre »,

Quand je crois que le monde existe, en réalité je rêve de Moi en tant que « le monde »,

Quand je crois que l’arbre existe, en réalité je rêve de Moi en tant que « l’arbre » etc…

 

Tout est Moi qui se rêve en forme de « moi », ou de « l’autre » ou « du monde » ou de « l’arbre » etc…

Dans le rêve toutes les formes sont vues comme séparées les unes des autres, indépendantes les unes des autres.

Dans la réalité toutes ces formes sont des parts de soi, sont soi.

 

La totalité de l’instant est soi sans aucune séparation