La solitude

 


Elle est de notre nature même.

Interprétée au travers du mental égotique elle devient isolement, coupure et est source de toutes souffrances. En effet le "moi" séparé ne peut longtemps survivre à l'absence de confrontation et comparaison avec l'autre.

En réalité, la solitude existentielle n'est pas "un et pas deux", elle est hors toute dimension. Elle contient toutes les dimensions ; le vide, le plein n'en sont que des reflets conceptuels.

 

Le vécu solitude est ce qui se vit à chaque instant, ce qui se vit, vit à chaque instant, que l'individu soit seul ou qu'il soit en compagnie d'autres congénères. La multiplicité des formes se vit sans cesse à partir de la solitude que l'on est. 

 

 

 

Naissance du 2

 


Au sein de la solitude immaculée originelle un frémissement se produit.

Il devient mouvement, jaillissement puis projection,  mu par un désir, une intention:

se voir, s'observer, s'écouter.

Le un devient 2: Un et un

Le Un observe et écoute le un

Le un oublie le Un tellement il aime être 2.