(2013)  L'égo a t'il un sens?

 


Dans l'absolu, la réalité de l'êtreté, cette question même n'a aucun sens puisque l'ego n'existe pas.

Dans le monde de la dualité qui est en fait un rêve de ce que nous sommes, on pourrait comme voir un sens à ce fonctionnement égotique qui part du contenu dela pensée crue.

 

Comment percevons nous le corps, comment percevons nous toute chose, comment percevons nous le monde?

A partir des sens et des commentaires issus du mental. On peut ainsi voir le mental également comme un sens.

De tous les sens qui sont à disposition, le mental est le seul qui construise des informations inverses à  la réalité. 

 

A travers ce qui se vit dans la pensée on peut déceler des processus, des expérimentations.

Ainsi on se fait croire à plein de choses complètement fausses.

On peut remarquer qu'à travers le fonctionnement égotique, cela part d'une croyance en un mensonge qui va évoluer puis revenir à la mise en lumière de la vérité qui semblait perdue et semble retrouvée avec béatitude. En regardant les individus, on peut même déceler comme des fils d'expériences de qualités particulières:

Certaines personnes sont plus spécifiquement sur la voie de l'amour: Elles démarrent cette expérimentation en se faisant croire au non amour comme pour mieux ensuite réaliser qu'elles sont  amour

D'autres sur l'expérience de la vie en se faisant croire à la non vie pour réaliser ensuite qu'elles sont la vie même,

d'autres sur la voie de l'individualité donc de la séparation de la dualité, pour réaliser enfin que tout est Un etc...

Et dans ce type de chose on peut retrouver de véritables fils directeurs pendant tout un parcours de vie ou l'ego apparaît comme un outil de réalisation du réel.

 

Ainsi quand on se vit identifié à un contenu de pensée égotique, de savoir qu'il ne s'agit que d'une étape de tout un parcours intelligent de réalisation de soi est apaisant et permet de mieux accepter ce qui se vit . 

 

Un jeu, un sens, de la valeur à tout cela? 

 

Question sans réponse, c’est Ainsi

 

 

 

Juin 2014

L’expérience vécue à travers l’ego:

 

Il y a quelque chose de magnifique dans l’expérience de se vivre en mode séparation si tout est bien observé :

En effet, tout ce qui est éprouvé, perçu attribué à soi est vécu sur un mode très impliqué. On ne peut pas le négliger, c’est soi.

Mais il y a l’autre versant, très intéressant aussi à regarder c’est ce que l’on éprouve de l’autre, des autres, du monde, donc du « non soi ». Ce que semble vivre l’autre ne nous atteint pas de la même façon que ce que l’on vit soi, pourquoi ? Tout simplement parce que l’on ne se l’approprie pas, du fait même de l’idée de la non appartenance.

En conjuguant ces deux expériences du moi et du non moi, il apparaît clairement que la douce réalité se situe dans la combinaison subtile des deux c’est-à-dire dans l’implication sans appropriation.