Conséquences du sentiment de se sentir séparé:




Quand on se prend pour quelque chose (un individu ), cela induit le sentiment d'être séparé de notre véritable nature. La conséquence de cela est le déni du Soi, de soi. 

En pratique, c'est la racine même du fonctionnement égotique. Le déni se porte sur la conscience ou sur l'amour.


Si on se vit comme quelqu'un en manque d'amour, cela signifie, que l'on se vit en tant que déni d'amour. La conséquence en est l'impression sous-jacente de non vie. Les choses paraissent figées, on se sent coupé, anesthésié, non vivant. La stratégie mise alors en place va n'avoir de cesse de chercher cette vie...au sein des autres (logique puisque l'on s'en sent dépourvu).


Si l'on se vit comme quelqu'un en manque de conscience, c'est à dire  incapable d'avoir la claire vision, cela induit un sentiment de doute de soi, d'insécurité profonde et donc de peur. Il n'y a pas confiance en son propre discernement.La non confiance en sa propre vision génère repli sur soi même avec  refus de regarder ce qui est. On n'ose plus bouger, on se sent victime de la vie. La stratégie pour pallier à cela va être de chercher la vision des autres créant une dépendance aveugle.


Le retour au réel peut se faire dès lors  que l'on se rend compte que même au moment où ces croyances sont le plus crues, la conscience est présente ainsi que l'amour. C'est grâce à la conscience que ce que disent les croyances sont vues. Ce sont des informations. Elles sont à ce moment là ce qui tient le plus à coeur (amour) et c'est cela qui génère le positionnement que l'on a pris. 


Il convient d'observer comment une action se pose. Les informations présentes à l'instant sont vues, chaque information "collectée" est alors comme valorisée à des degrés divers, on pourrait dire que chaque information a comme une sorte de hiérarchie dans le domaine de "ce qui tient à coeur" et l'action se pose (ou pas) en réponse à l'information qui tient le plus à coeur. C'est ainsi que l'amour "choisit" ou  plus exactement impose ce qui se vit.

Ainsi même lorsqu'une croyance est crue, même si ce qu'elle raconte est un déni, c'est elle "qui peut tenir le plus à coeur" et donc générer le positionnement décrit ci-dessus. L'amour et le voir (la conscience) sont donc là. C'est en le constatant que le déni va perdre sa valeur puisque  la disparition de l'amour ou de la conscience est alors identifié comme pure imagination et non plus comme réalité.