Etape de détachement et de la perte de motivation

 

C'est en fait le sentiment profond que l'on n'a pas à être investi au film car tout ce qui appartient au film est géré par le film.

Quand on ressent une déprime ou un rejet de ce qu'on appelle non motivation, désinvestissement c'est qu'il reste une identification à l'individu et que l'on croit que c'est l'individu qui est désinvesti, démotivé.

Hors l'individu fait partie du film, il ne peut donc ni être responsable de lui-même ni être désinvesti. C'est le scénario du film qui le gère et il en est partie intégrante. Qui gère le scénario ? Qui gère les rêves nocturnes pendant le sommeil ?....C’est la même chose.

 

Ce n'est pas l'individu qui est désinvesti de sa gestion et de celle du film mais le regard d'arrière-plan qui ne fait que contempler le film et qui réalise qu’il n’est pas le gestionnaire du film.

 

 

Faire un problème de ce désinvestissement c'est comme si le spectateur du film croyait que de lui dépens le bien être, le bonheur du personnage qu'il est en train de regarder dans le film.

 

 

Période noire de la traversée du désert

 

La période « noire » me parait maintenant assez fréquente, c’est l’égo qui cherche à reparaître, à renaître de ses cendres (tel le phénix) parce que  l’insubstantiel de l’être a du mal à se retrouver sans la peur. Se réaliser est non seulement lâcher l’individu mais c’est aussi lâcher le monde entier, la substance même du monde : la matérialité…Il n’y a pas que le rêve de l’individualité il y a aussi le rêve de la matérialité. Sortir du rêve implique tout cela. C’est plus ou moins facile suivant l’attachement que l’on a à ces croyances.