31 mars 2012

 

Ce qui est là ce matin :

être avec ce qui est, est le point culminant de tout.

 

Chaque fois qu'il y a acceptation de ce qui est, de ce qui se passe en cet instant, la vie circule, tout se fait dans la fluidité. Ce n'est que la résistance à ce qui est qui amène comme un blocage de l'énergie présente et génère résistance et donc stress et donc souffrance. Je vois que ce qui est là en cet instant ne demande rien. Même si la tête a envie de lutter contre cela, je perçois bien que cette demande du rien demande la reddition totale de la tête.

 

Comme si la tête pouvait gérer ce processus en cours, c'est ce qu'elle croit. Tant qu'elle croit cela, elle a un effet bloquant : elle empêche quelque part ce processus. Elle l’empêche simplement par l'illusion. Ce processus est très exigeant. Il ne tolère aucune intrusion sur son territoire sacré. Même un simple petit coup d'oeil est de trop. Il demande un abandon total à ce qui y est. Et il en est ainsi à chaque instant.

 

 

 

 

 

Voir

 

Ne pas chercher à se désidentifier de la personne que l’on se croit être mais juste profiter de ce « qu’elle est là » pour l’observer et observer ce qui se vit et ce qui se passe. Ce n’est que par l’observation non impliquée que l’identification erronée sera reconnue et non pas par la stratégie d’évitement qui part de cette identification illusoire.

 

 

 

Ce n’est pas parce qu’on a l’impression d’observer à partir d’un moi que l’observation non impliquée est absente. Puisque l’on peut parler de ce que le moi fait dit ou vit c’est que tout cela est vu et cela ne peut pas être vu par ce moi puisque c’est de lui dont il s’agit. Cela est vu de l’observation non impliquée toujours présente.