Pour que l'identité au rêve s'arrête, celui-ci doit être reconnu totalement dans sa nature de rêve

 

 

 

 

Je "me" regarde.

Je, regarde un film dont "je" est le héros.

Le titre du film est "la vie de je" ou équivallent: "l'histoire de ma vie".

 

*NB

- Je est le Spectateur: Regard

- je ou me ou ma ou mien est l'individu, le héros du film et ses possessions, il n'a d'existence que dans le film et pourtant....

- Je, bon public, se prend pour cela...........

 

 

 

 

Dans le rêve, la vie n'est que l'ombre d'elle même, elle est torpeur

L'ego ou "le moi", part de l'idée de séparation (façon de voir) puis se concrétise dans l'expérience sensorielle par l'intermédiaire du senti et surtout du ressenti, c'est à dire par le jeu des réactions. Ce sont elles qui donnent l'impression d'un corps matériel, d'autant plus dense, présent que ces réactions sont fortes. Les réactions sont ce qu'on appelle l'affect, c'est à dire le champ des émotions et de leurs parallèles subtils: les sentiments. Le fonctionnement égotique se nourrit et donne l'illusion de son existence par ce champ réactif. Le champ de l'affect peut se résumer grossièrement en la réaction qui naît du "j'aime, je n'aime pas" , et la vie égotique en un fonctionnement réactif issu de cette façon de voir.

 

 

 

Le détachement du fil "ma vie" ramène à l'immédiateté de ma vraie nature.

"je" ne vis qu'à l'instant sans passé présent ni futur, sans  ligne temporelle

la ligne temporelle est imagination de la pensée